Il était une fois,, dans une ville d’Irlande, un professeur de permaculture et ses élèves qui visionnèrent The End of Suburbia, un documentaire traitant du pic pétrolier imminent. Nous étions alors en 2005, celui-ci s’annonçait d’ici quelques années, 2008 pour les plus pessimistes, autour de 2012 pour les autres, mais une chose est sûre il arriverait. Le professeur et ses élèves eurent alors l’idée de trouver des alternatives qu’ils connaissaient autour d’eux qui permettraient d’aller dans l’autre sens. Puis, par la suite le projet de la classe fut de faire un Plan d’Action de Descente Énergétique (PADE) ; l’idée serait d’imaginer des idées et actions que l’on pourrait poser localement pour que la dépendance au pétrole de la ville soit proche de 0. Le projet se termina par un congrès en juin 2005 : Fuelling the future (Fournir l’énergie de l’avenir, des élus locaux et de spécialistes internationaux vinrent pour y assister.

L’année d’après, le professeur qui vivait dans la ville de Totnes, décida avec d’autres de fonder un groupe nommer : Totnes Transition Town (Totnes Ville en Transition). De fil en aiguille cela donna l’inspiration à d’autres de fonder leur groupe et de là, par la suite, naquit le Réseau des villes en transition. Au moment de l’écriture de l’article, le site du réseau recense environ plus de 900 initiatives locales et des regroupements nationaux. Parti d’Angleterre, c’est maintenant un mouvement présent dans le monde entier. Nous pourrions dire que c’est un mouvement international, mais ce serait tronqué sa vrai nature : le principe du mouvement de transition c’est qu’il met en avant le retour au local, la résilience et l’autonomie à petite échelle.

Le mouvement des initiatives en transition

D’abord né comme groupe en transition, puis ville en transition, on parle maintenant plus communément d’initiative en transition car la forme que peut avoir le groupe peut être diverse. Le principe reste le même, des citoyens qui se réunissent et qui travaillent ensemble afin d’amener leurs pratiques et environnement plus résilient. Il y a également Street in transition, qui permet a des voisins de se regrouper afin de collectiviser des biens comme la production d’énergie.

On le comprend, le mouvement de transition est un mouvement citoyen qui permet aux gens de se retrouver. Par extension, nous le voyons également comme une possibilité de retrouver une appropriation citoyenne de la chose publique. Alexis de Tocqueville dans son ouvrage De la démocratie en Amérique expliquait que dans la démocratie représentative, les citoyens votant pour une personne font en même temps don de leur intérêt pour la gestion de la cité. Or, si on permet au citoyen de se retrouver et de décider ensemble sur que devient leur environnement immédiat, nous pensons, dans le projet Horizon Transition, que c’est un biais pour retrouver cet intérêt dans la gestion collective.

Le mouvement de transition a aussi cet aspect intéressant ou pour la première fois, deux problèmes écologique sont pris ensemble au lieu d’être vu séparément; le pic pétrolier et le changement climatique. Il est important de les voir ensemble afin que les solutions de l’un ne soit pas une manière d’empirer le second.

Comme Rob Hopkins était professeur de permaculture, les pratique de la transition sont beaucoup inspiré par celle-ci, ce qui favorise l’attention sur le développement personnel autant que l’aspect collectif, il permet d’avoir une vision global.

Le fonctionnement des groupes s’inspire beaucoup de la sociocratie, qui est un système de gouvernance horizontal ou le groupe sera séparé en plusieurs entité par intérêt tout indépendant les unes des autres avec un cercle central pour les questions plus générale.