Nous étions de passage pendant 2 semaines dans la ville de Berkeley afin de visiter le groupe de transition locale. Ils sont beaucoup impliqués dans des jardins communautaires et plusieurs d’entre eux nous ont parlé plusieurs fois d’une ferme qui était sur les terrains de l’université. Ce n’est que plus tard que nous avons fait le rapprochement avec un documentaire qui a été projeté lorsque nous étions sur l’île de Vancouver. C’est ainsi que nous nous sommes rendus un samedi après-midi sur un terrain nommé Gill Tract Farm. La ferme était sur le point de fermer, nous avons pu parler avec Richard, le responsable de l’espace des plantes médicinales qui nous a accueilli, pris le temps de nous présenter la ferme et nous conseillé aussi de revenir le lendemain, le dimanche, il y aura plus de monde.
Ce fut un bon conseil et un moment inspirant pour nous. Comme beaucoup de fois dans le voyage, on se dit que si on avait plus temps, si on y avait été avant, on aurait bien passé quelques jours avec eux.
Une occupation
Vous pourrez l’écouter dans notre vidéo plus bas, ainsi que sur un DVD qui avait été fait à l’occasion (voir le site Occupy the farm), ce terrain à une grande histoire. C’est suite à une occupation par plus de 300 personnes que le terrain est devenu une ferme au lieu d’être pavé pour devenir un stationnement. L’espace avait toujours été un terrain agricole, mais pour la recherche universitaire et il y avait alors un désir de faire fructifier le terrain qui se trouve proche du centre-ville et de son propriétaire, la fameuse université de Berkeley.
Un jardin pour la communauté
Depuis lors, une partie du terrain est maintenant devenu un jardin occupé par les étudiants de l’université. Jardin collectif, communautaire, lieu d’expérimentation d’agriculture urbaine, apprentissage de la permaculture, mais aussi un jardin pour la communauté qui l’entoure. Bien que propriété de l’université, le jardin est géré par la communauté avoisinante et les étudiants qui y participent. Comme un jardin collectif, lorsqu’on y est volontaire, on peut récolter, mais une grande partie de ce qui est produit est distribué gratuitement à ceux qui en ont besoin.
Le jardin fonctionne par consensus, basé sur une démocratie la plus horizontale possible, il se veut un lieu d’apprentissage afin d’exporter ce savoir à l’extérieur. C’est toute une communauté qui participe aux différentes tâches pour faire fonctionner le jardin. De multiples évènements et ateliers y ont lieu.
Afin de ne pas continuer la mauvaise presse qu’elle recevait suite à l’occupation, l’université a passé des accords avec la communauté qui se terminent en 2022. L’enthousiasme est présent et veut se transmettre afin que le lieu soit toujours occupé par plus de monde, afin que lors du renouvellement, l’université n’est pas le choix.
La vidéo
C’est maintenant le temps de vous présenter la vidéo, la première que nous faisons depuis le début officiel du projet. Nous avons fait les sous-titres en Français et en Anglais, vous pouvez décider de les ajouter ou non dans les paramètres.
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Merci Beaucoups! Or as colloquially exclaimed on a farm by those of us trying to speak French: “Murky Buckets”!
Nicely done; and informative.
You might consider a follow up,with an depth coverage, during the Spring or summer season.
Perhaps you can give us some advance notice: sign up on gilltractfarm.org : “Book the Farm.”
We actually occupied the farm on Earth Day, April 2012.
The negotiated land return to the College of Natural Resources is until 2022
With Blessings!
Richard
Thanx Richard for you comment, we correct the mistake! We will be in Canada this summer to work, so it migth difficult to go deeper even we would like to!