Nous en avions entendu parler par une connaissance, mais il est possible de faire une affaire en allant aux encans du gouvernement. Aux deux mois, le gouvernement du Québec organise un encan pour vendre diverses choses qui ne sont plus utilisées. Que ce soit par désuétude ou tout simplement parce qu’il y a un règlement par exemple qui fait qu’un autobus scolaire n’est plus sur le « marché » après 10 ans de vie, même si encore fonctionnel. C’est sur ces bases que nous nous sommes rendus à un encan le 17 septembre à Montréal, ce qui sera finalement le moment de l’achat de notre véhicule.
Un encan est un moment ou des biens sont mis à dispositions au plus offrant. Il est possible d’y faire des affaires comme de s’y faire avoir. Les encans du gouvernement du Québec se tiennent aux deux mois et le lieu est en alternance entre Québec et Montréal. En allant sur le site, vous pourrez y trouver une liste PDF des derniers encans avec le prix de vente des biens et une liste PDF des choses qui se trouveront aux prochains encans.
Il y toutefois des choses à savoir
Il est tout à fait possible d’y faire une affaire, mais vous ne serez pas seul à le savoir. Nous avons été étonnés du nombre de personnes qui étaient là lors de l’encan. Il est vrai que nous étions à Montréal, il paraît qu’il y a moins de gens à Québec. C’est cependant une masse de personnes qui sont souvent expertes ou travaillant dans le domaine qui sont présentes. Il était étonnant de voir la prédominance masculine, tout du moins lorsque nous étions dans la section camion. La journée d’avant l’encan, vous pouvez venir voir les biens mis en vente et pour ce qui est des véhicules, les démarrer pour tester le tout. C’est assez fou de voir que 3 véhicules se déplacent en permanence, toute la journée, afin de booster les véhicules. Côté décroissance, il y aurait à revoir.
Le test de ces véhicules n’est cependant pas anodin, car il vous permettra de voir si le véhicule convient ou pas, si une anomalie peut être présente.
Vérifiez le statut du véhicule
Nous ne sommes pas de conducteurs chevronnés, ni adepte de l’utilisation de moteur à essence, mais la décision du voyage nous mène à acheter un camion. Il y a des choses que nous aurions pu savoir auxquels nous n’avons pas prêté attention et qui ont un peu fait mal.
Nous avons acheté notre véhicule 1900 dollars, ce qui a finalement couté 2100 lors de paiement, car il faut payer une taxe à ce moment. Alors que nous nous attendions à pouvoir le sortir, nous n’avions pas fait attention qu’il avait la mention de « inspection obligatoire », ce qui signifie qu’il doit d’abord passer dans un garage spécialisé dans le contrôle technique pour la SAAQ. On ne pouvait donc pas rouler avec… Il a fallu le remorquer jusqu’au garage en question afin de le faire vérifier. Chance ou pas, le garage était voisin d’un garage mécanique, et lors du remorquage on a pu voir que la courroie de l’alternateur s’était brisé il fallait donc la réparer. Un des mécaniciens de ce garage était auparavant employé du garage voisin et savait ce qu’ils avaient vérifié. On a donc fait les réparations nécessaires. C’était des choses communes qu’il faut de toute façon faire de temps en temps.
Une fois le test passé, le verdict, on coule. Il y a plusieurs choses à faire encore et surtout une compliqué, un voyant sur le tableau de bord ne s’allume pas et c’est celui de l’airbag… On aura beau chercher une solution, n’étant pas de la ville et sans connaissance, il faudra passer par le concessionnaire pour avoir la pièce électronique défaillante. Il faut savoir que les véhicules depuis une certaine date ont l’obligation d’avoir cette pièce. La pièce, bien que n’important pas sur le fonctionnement mécanique du véhicule coûte plus de 500 $, joie.. Il a donc fallu remorquer le véhicule au concessionnaire pour qu’il l’a commande et la programme. Le garage où nous étions ne pouvant le faire n’ayant accès à la programmation. Et il parait que ce genre de pièce à l’occasion ne fonctionne pas toujours. C’est bien entendu une fois arrivé à Québec et en racontant l’histoire que nous avons eu des personnes nous racontant qu’ils auraient eu quelqu’un pour la bidouiller.
Aurions-nous acheté ce véhicule sachant ce défaut lors de l’essai de la veille de l’encan ? La question se pose. La question se poserait-elle si nous avions été entourés de personne connaissant la mécanique autour de nous lors de l’achat ? Ce n’était qu’un simple voyant à voir sur le tableau de bord, un simple statut de véhicule à savoir. C’est bon à prendre en compte lorsque vous miserez.
Les pneus encore bons ?
Un pneu à lui seul peut valoir une bonne centaine de dollars, alors si vous allez à l’encan pour économiser autant savoir s’ils sont encore bons. On nous a donné un bon truc, il semble qu’il faille mettre une pièce de 25 cents dans une craque du pneu, si le nez du caribou est encore visible, c’est bon, sinon, il est fini. Vérifiez aussi quel type de pneu c’est par rapport à la saison où vous l’achetez. Nous avons acheté un véhicule avec des pneus d’hiver sans le savoir, au moins nous sommes encore là en hiver et n’avons pas à les changer, mais si nous avions prévu partir plus tôt ça aurait été dommageable pour rien.
Bien vérifier la rouille
Au Québec c’est un ennemi des véhicules, avant de vous lancer à miser pour votre futur moyen de locomotion, il est important de bien vérifier la rouille ! Nous avions vérifié, l’état général du véhicule était relativement correct, mais cela ne nous a pas empêchés d’avoir quelques surprises.
Savoir ce que vous voudrez en faire et en évaluer le travail.
C’est plus particulier pour acheter un camion, mais lors d’un encan c’est important de savoir ce que vous voudrez en faire. Notre véhicule nous a coûté 1900$ et 20 minutes avant c’était un autobus scolaire qui partait pour 2000 $. Après notre victoire à la mise, c’est 5 véhicules plus tard, un des choix possibles que nous avions pris, qui partait pour 700 $. Il est important de savoir ce que vous allez vouloir. Les deux véhicules que nous n’avons pas auraient pu être intéressants. L’autobus scolaire, un luxe de place irremplaçable, mais le coût pour rouler avec et si jamais une pièce casse, ça devient plus compliquer. C’est pourtant un couple ayant fait le voyage en autobus avec leurs enfants qui nous avait inspirés. La voiture à 700 $ était aussi plus haute que la nôtre, mais elle avait appartenu au service d’entretien de la ville. Le prix d’un toit rehaussé est plus cher que le prix auquel le véhicule est parti. Il était également rempli de rangement en métal, donc un coût de plus valut importante pour une personne qui pourrait avoir le temps et le savoir de tout bien séparé.
Au final, nous ne sommes pas si sûrs d’avoir fait une affaire en passant par un encan, il y a trop de choses auquel nous n’avons pas fait attention. Comme nous sommes maintenant avec l’escargot et que les travaux nous en sommes content et nous allons faire un bout avec, mais on se promet d’être plus vigilant à l’avenir !
Quelque soit “le truc” que l’on fait on sait toujours mieux APRÈS hihi. C’est bien de partager vos expériences : vous donnez au suivant !
Haha, bien d’accord! Mais d’accord aussi avec le “donner au suivant”, peut-être qu’ainsi on saura collectivement avant 😉